mardi 4 mai 2010

Désigner les personnes de confiance le jour J

Ce n’est pas si évident que ça, surtout pour une tarée de l’organisation comme moi. Certes je pourrais anticiper et faire des listes, des checks-lists, des plans, des plannings, des affiches
Du normal pour toute organisation d’évènement qui se respecte*.

Et je me répète, ce n’est pas si évident que ça.
On sait que ces gens là seront sollicités ou auront un autre objectif, à part l’objectif de passer une bonne journée, celui qu’on leur aura donné.
C'est une responsabilité, une part de notre confiance, un rôle à assurer...
Du coup je trouve délicat de demander à mes proches de gérer "tel moment", "tel matériel"...

Si je ne demande rien à personne
, je ferai un travail de fourmi mais je ne serai pas la personne la mieux adaptée pour ce rôle et on risque vite de me remettre en haut de mon wedding cake...
Si je ne demande rien à personne, une ou deux personnes qui ont l'oeil vif risque de détecter tous les dysfonctionnements et vont courir en coulisse pour que tout aille pour le mieux...
Si chacun en fait un peu, tout le monde ira bien...
Si chacun en fait un peu, personne n'aura de trop grande responsabilité...


Bon, "il faut" ;-) déléguer...
- Lister ce qu'il y a à déléguer
- Lister les compétences de chacun
- Attribuer une ou plusieurs tâches à des personnes ou une ou plusieurs personnes à une tâche...

Mmm… tel cousin… il est bien mais n’est-il pas un peu trop tête en l’air ?
Si je commence à doubler les postes… ça va vite devenir ingérable…

De mon côté, à mai 2010, il faut que je finisse la liste des choses à déléguer (et il y en a déjà beaucoup), que je mette des noms et que Big Guy la valide !


Edit : C’est un peu flippant de lire quelqu’un (Mademoiselle Dentelle) qui a vraiment beaucoup de points communs avec soi, mais c’est chouette. Par exemple dans ce billet elle nous a fait une récap des choses à déléguer le jour J ! Merci, merci et encore merci !**

Et vous, vous comptez déléguer, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ?

* Vous voyez les étoiles dans mes yeux ?
** J'adore l'entraide des blogueurs / bloggueuses...

Crédit photo : www.fotosearch.fr

Faire confiance le jour J

Ce billet est né d’une discussion que j’ai eu sur la plage (Edit : ce billet a été écrit en août 2009…) avec une très bonne copine qui est chanteuse…

Elle n’a pas assisté à beaucoup de mariage en tant qu’invitée*, mais elle y a assisté en tant que professionnelle chanteuse (cocktail et/ou soirée).
Mariage traditionnel, mariage mixte, mariage riche… elle a vu de tout.

- Faut faire attention à l’organisation
- C’est-à-dire ?
- Y’a des mariés qui s’occupent de tout ?
- Ben oui, je compte bien m’occuper de tout !
- Je te conseille de déléguer et de désigner un interlocuteur
- Euh… mais moi j’aime bien la gestion de projet, le wedding planner c’est niet !
- Je te parle du jour J. Parfois on ne nous avait pas indiqué de référent et dès que chacun des prestataires avaient une question, on allait voir les mariés, qui enchaînaient les réponses à nos questions et essayaient de se dépatouiller avec les imprévus*.
- Ah… pour le jour J ! Alors il était simplement évident pour moi que ce jour là j’en profiterai.
Quand je parle de fiche de poste**, c’est bien pour éviter de gérer tous les mini-problèmes du jour !


Je me prépare donc à faire confiance et à déléguer. Souvent partisane du « on n’est jamais mieux servie que par soi-même » qui entraîne le « il me faudrait plusieurs vies pour mes To-Do », j’anticipe le moment où je remettrai les clés du bon déroulement de la journée aux gens qui m’entourent.

Pourtant j’adore être GMQ. Vous n’avez jamais organisé de WE d’inté ou de festival ? Gestion de la Merde Quotidienne. Celui ou celle qu’on appelle quand il y a le problème qui n’était pas prévu qui se pose et qu’il faut résoudre.


Conclusion de mars 2010 : à ce jour, quelques personnes ont été identifiées. Je n’ai pas encore la liste définitive mais c’est en bonne voie !

A suivre, le côté délicat de confier à des tâches à des personnes qui se retrouvent avec une "responsabilité"...

* Ah oui, comme dans ce reportage à la télé où la mariée avait passé 1/4h à l’extérieur de la salle, de plus en plus blasée, pour guider des invités qui s’étaient perdus !...
** Sur le ton de l’humour, je ne suis pas une bridezilla !

Crédit photo : www.fotosearch.fr

Wedding planner ou pas ?

Traiteur, photographe, fleuriste, musiciens, DJ, coiffeuse, esthéticienne, maquilleuse, wedding planner… la liste des prestataires potentiels pour un mariage est très longue.
Une des premières questions à se poser est : va-t-on faire appel à une agence de wedding planner*?


Pourtant la réponse a été très rapide de notre côté : NON !
J’adore organiser, planifier, prévoir, anticiper, gérer pour confier cette tâche à quelqu’un d’autre !

Cependant, avec mon emploi du temps aux allures ministérielles, je sais qu'il faudra que je sache m’entourer pour ne pas tomber raide juste avant la compétition, euh, le mariage !

Et vous, vous êtes-vous posé la question ?
Et est-ce que certains lecteurs/trices ont fait appel ou travaillent avec un wedding planner pour organiser leur mariage?**

* Organisation de mariage
** Je me dis que si vous lisez ce blog, c'est sûrement que vous n'avez pas fait appel à un WP (question de temps... même si je sais que mon blog est irrésistible et que vous le lisez même si vous n'avez pas le temps !), mais je peux me tromper !

Crédit photo : www.fotosearch.fr

Qu’est-ce qui est « le plus mieux parfait » ?

(si seulement la réponse à cette réponse existe !)
Ce billet est né d’une réflexion que j’ai eue pendant mes recherches sur les alliances.
En écrivant le billet où j’évoque une alliance en os et je me suis posée la question de son éthique, puis de qui est le plus écolo entre un bijoutier classique local et un bijoutier éthique de l’autre côté de la planète.

Je posais la question de la "meilleure solution"... sachant que os signifie animal mort qui pour moi signifie souffrance...

Mais je me suis rendue compte que ce que je pensais de la question était complexe et que je n’avais pas « LA » réponse.*



D’où mes réflexions sur les comparaisons, par exemple entre les actes d’achat :
Les "je suis le/la plus" ou "c'est le/la mieux" ou "le/la plus parfait(e)" ont tendance à m'agacer et sont à la fois très intéressantes.

Ca m’agace car parmi les gens qui ont déjà l’esprit ouvert à une consommation différente, plus éthique, qui prend plus en compte les impacts environnementaux de la production ou de l’utilisation de ce qu’ils achètent, beaucoup perdent du temps et de l’énergie à se battre contre des gens déjà convaincus / sensibilisés.

Leur objectif est le même. Leur niveau de connaissance et de conscience aussi.
Pour moi, la décision finale est une histoire de choix. Aucun n’est parfait, on pourra toujours trouver à discuter sur le fait d’acheter, la provenance, la matière…
Faisant des choix de vie un peu différent de la majorité (végétarienne par exemple…), j’ai souvent ce genre de discussion.

Exemple : Je trouve dommage que les bio-addicts, les locavores, les végétariens s’affrontent en essayant de montrer (imposer) que leur action (manger bio, manger local et ne pas manger de viande) est la meilleure pour l’environnement. Il y a des chiffres sur le sujet qui compare certaines actions, mais discutailler sur des exemples ne permet pas de résoudre le schmilblick. Revenons au niveau individuel : il est important de connaître la palette d’actions individuelles qu’on peut choisir de mettre en œuvre, mais il est parfois difficile de tout mettre en œuvre. On peut faire des mix, des choix ponctuels, changer d'avis...

Il faut juste faire des choix et les assumer.
Ce seront des choix différents des autres, et alors ? Chacun contribue à la construction d'un monde meilleur, non?



Mais d’un autre côté, ça permet de s’améliorer. Discuter avec des gens déjà « éclairés » permet d’envisager d’autres aspects auxquels on est moins sensible, de découvrir des chiffres qui permettent de comparer les actions…
Avoir connaissance des ordres de grandeur est primordial. C’est peut-être mon esprit scientifique qui me fait résonner comme ça, mais pour éclairer nos choix, il est judicieux de s’appuyer sur des chiffres, qui permettent de faire des comparaisons. Attention, il faut comparer ce qui est comparable et certaines actions sont difficiles à chiffrer.

Ex : toujours pour rester dans le côté restauration, le côté social d’un repas dans un restaurant non bio exotique n’est pas « chiffrable ». Mais c’est peut-être l’argument qui va faire pencher la balance vers la décision de sortir avec des copains au lieu de manger une salade bio chez soi (c'est bien connu, les végétariens mangent de la salade...).

A moins d’être un ayatollah d’un domaine en particulier, il faut arriver à jongler avec tous les domaines, tous les chiffres, vos envies…



Attention, la dérive à ce discours serait de ne pas se poser trop de questions et se dire systématiquement « j’en ai envie donc je peux ». Et ainsi légitimer des actions dont l'impact environnemental est important régulièrement... (ce qui peut être le choix de certains ! Et dans certains cas cela se comprend...**)

Bon courage dans vos réflexions !

Qu'en pensez-vous ? Avez-vous été confronté à des choix cornéliens ? Quel a été votre raisonnement et votre décision ?



*Je pense que la réponse au niveau impact environnemental peut exister avec la notion d’analyse de cycle de vie. Mais je n’ai pas cherché dans ce sens, encore une fois, j’ai une vie à part ce blog (mais j’aimerais avoir le temps et les ressources pour le faire !)
Mais la limite de l’exercice de l’ACV est qu’elle ne prend pas en compte les aspects éthiques…

** Je rajoute ce deuxième * suite à une petite partie du Grand Journal que j'ai vu ce soir avec le chef Raoni qui est sûrement venu en France en avion... pour sensibiliser les occidentaux sur la protection de la forêt amazonienne...


Crédit photo : www.fotosearch.fr

lundi 3 mai 2010

Suivre les commentaires sur Blogger

Mayday, mayday*...


Comme certaines l'ont constaté, lorsque vous postez un message sur mon blog, il n'est pas possible de cocher une petite case comme sur WordPress par exemple pour demander l'envoi d'un mail lorsqu'un nouveau commentaire est posté.
Et moi j'aime bien lire la réponse de l'auteur et certaines d'entre vous m'ont fait remarqué qu'elles aimeraient bien profiter de ma prose de réponse**...
:-(


Voici les seules choses que j'ai trouvées qui ne correspondent pas tout à fait à ce que je cherche :

1. Dans "Mes trucs pour blogger", on m'indique que je peux rentrer 10 adresses mails qui recevront un mail lors de l'ajout de nouveaux commentaires. Je m'y étais déjà inscrite

2. L'abonnement au flux de commentaires : widget sur le côté. Mais Claire ne reçoit aucune info...
3. L'ajout du Widget qui permet de voir les 5 derniers commentaires dans la colonne de droite. Pas mal, mais comme je le disais quelque part, peu pratique lorsque je réponds à 7 commentaires (2 personnes ne verront pas - sauf si elles guettaient sur mon blog pendant les 5 min en question - que j'ai répondu à leur commentaire)...



Si quelqu'un peut m'éclairer, je suis preneuse ! Merci d'avance !

* Le mot est une déformation volontaire anglophone de la phrase française : « venez m'aider ! ».
** Sauf cas d'extrême urgence...

Crédit photo : www.fotosearch.fr

Un mariage qui dure : recette d’I*

Quelle est la recette pour qu’un mariage fonctionne ?

Une nouvelle personne interrogée !
Ce n'est pas évident d'aborder le sujet avec des gens qu'on ne connaît pas très bien. Mais je me force un peu en mettant les formes bien sûr ! Ca aide quand je leur dis que je me marie... Je me lance quand je sens que la personne fait partie de ce que j'appelle un "beau couple" et quand je suis à l'aise avec elle.

Présentation :
- 17 ans de mariage
- 1 fille adolescente


Sa réponse à elle :
Le dialogue.
Ce ne sera pas tous les jours faciles, mais il faut apprendre à dialoguer, à dire ce qui va, ce qui ne va pas, pourquoi...**
Ce n'est pas possible que la passion reste aussi vive que le premier jour, mais ça se cultive. Il faut s'accrocher. Ceux qui divorcent choisissent la facilité. C'est possible de faire durer un mariage, il faut le vouloir.

Ensuite une autre personne a participé à la conversation. Il était d'accord avec ce qui précède. Il a rajouté que des activités communes étaient bénéfiques au couple.

Et il a aussi soulevé un sujet fréquent de discorde : la femme veut que l'homme lui donne son avis.
Elle n'arrive pas à comprendre que s'il n'a pas d'avis ce n'est pas qu'il s'en fiche, cela lui importe peu et il lui fait confiance. Elle voudrait qu'il s'implique un peu plus.
Parfois il donne son avis mais elle a déjà un avis tranché sur la question...

Bref, de petites tranches de vie de couple...

Le petit plus :
Un vrai plaisir de passer la journée avec cette dame très ouverte. J'espère que j'aurais l'occasion de la revoir !

* Une collègue cette fois-ci.
** Ca m'a rassurée car ce sont des étapes que l'on connaît très bien (voire un point fort) avec Big Guy vu qu'on se côtoie depuis un moment et que le mariage n'est pas l'étape qui précède notre cohabitation !

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dimanche 2 mai 2010

Un mariage qui dure : recette de DJM

Quelle est la recette pour qu’un mariage fonctionne ?

Une nouvelle réponse à mon « micro-trottoir » !*

Présentation :
- 22 ans de mariage
- 3 filles


Sa réponse à lui :
Dieu.
Il nous aide à tenir le coup dans les moments un peu difficiles.
Par exemple, j'estime que si on trompe une fois on peut tromper dix fois. Et Dieu nous aide à tenir nos engagements, par exemple de fidélité.

Le petit plus :
Quelques jours à deux autour de son anniversaire à elle. Voyage à l'étranger (Italie, Suisse ou îles...) mais aussi pas loin de chez eux... mais toujours à deux...

Un sincère merci à lui de m'avoir répondu avec franchise, dans le contexte...

* Ce n'est pas un micro-trottoir à proprement parler. J'interroge des gens que je côtoie régulièrement ou ponctuellement !

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Comment j’ai trouvé de la vaisselle pour le brunch (récup’) 2/2

MON CONSEIL à moi pour les B2B (pour les G2B)

Il est très simple : OUVREZ L’ŒIL ! Et faites ouvrir les yeux à ceux qui vous entourent.
Car des dizaines et de centaines de choses en bon état se jettent autour de nous. Il suffit de les trouver, demander si on peut les récupérer ou se servir et hop !


C’est un peu flou, je m’explique :

1. Les assiettes

Ma mère habite au-dessus d’un restaurant. Or les propriétaires ont changé il y a quelques temps et ils ont refait la déco, la carte… et ont changé la vaisselle. Du coup, de nombreuses assiettes étaient entreposées dans des cagettes, à la cave, pas du tout à l’abri de la poussière. Elle les a détectées et m’en a parlé. Quand j’y suis allée, on a été voir le responsable qui était finalement bien content de ne pas avoir à déplacer les 5 ou 6 cagettes… et qui nous les a gentiment léguées.

Ce qui est cool c’est que ce sont de vraies assiettes. Le petit moins c’est qu’elles sont un peu vieillottes mais ça irait bien avec la vaisselle déjà dispo chez ma grand-mère !

Evolution dans un restaurant = possibilité de récup’


2. Les couverts

Je travaille dans une grande société qui est sur la bonne voie concernant le comportement "écolo", mais qui conserve encore certains petits travers, comme par exemple les plateaux repas… Tous les mois, plusieurs réunions se poursuivent à l’heure du repas et les participants travaillent devant leurs plateaux.
Or ils ne mangent pas du fast-food, ce sont de bons repas et de magnifiques couverts en métal (oui oui !) ou en bambou. Donc je fais les poubelles (aidé de collègues tip top).
La première fois, au premier sens du terme. J’ai vu les boîtes dans le bac de 770L dans la rue, j’ai plongé dedans, j’ai ouvert et j’ai découvert les petites merveilles destinées à l’incinération ou l’enfouissement… Je les ai sauvés, nettoyés et stockés !
Depuis, je suis secondée par les assistantes qui sont mes sources "Mia Mia, couverts à l'horizon".

Ce qui est cool, c’est que j’en ai déjà un petit sac « bambou et métal » mélangé. Le petit moins c’est que j’aurais pu y penser avant et avoir un jeu complet en bambou, plus rustique !

Plateaux repas = possibilité de récup’

Et voilà !*


Edit : Evidemment les copines des blogs ont également des choses à dire sur le sujet, je rajoute donc ces deux billets de :
Envie de mai : Des alternatives à la vaisselle jetable
Petit poison : Vaisselle jetable écolo

* Pour ce qui manque, j’ai des autres filons :
- La vaisselle de la maison de mes grands-parents
- Chez mes grands-parents, il reste de la vaisselle jetable d’un big fiesta d’anniversaire qui a eu lieu… en 1993… Oui dans ma famille ils sont aussi économes et n’aime pas jeter ce qui peut encore servir.
Ce ne sera pas tip top niveau glamour et chic niveau harmonisation, mais la perfection n’est pas de ce/mon monde !

Crédit photo : www.fotosearch.fr

Trouver de la vaisselle : liste d’idées et liens vaisselle « écolo » 1/2

Comme de nombreux couples désireux de multiplier les moments d’échange avec leurs invités, nous avons décidé de se retrouver le lendemain pour bruncher.

Une décision plutôt simple à prendre mais qui entraîne de petits détails pratiques à régler car généralement le traiteur n’est réservé que pour le soir du jour J*…
Si on décide de ne pas faire appel à un traiteur, on pense à :
- trouver un lieu
- trouver des chaises et des tables
- trouver de la nourriture
- trouver des assiettes et des verres
- trouver des couverts.

De notre côté :
- lieu : facile, chez mes grands-parents puisqu’on a choisi la salle en fonction de la proximité avec ce lieu !
- des chaises et des tables : on aura les chaises de la veille, les tables de la maison et de grandes couvertures… Pas de prise de tête sur ce thème là (pour l’instant)
- les menus : des idées pour l’instant (panière de légumes et petites sauces variées, tartines avec tartinades en tout genre, salade de riz/pâtes et j’hésite pour les quiches/tartes à cause de la conservation et du nombre de frigo…)

Pas mal déjà, non ?

Il nous restait donc : assiettes, verres et couverts.

Quelques solutions :
- avoir une immense famille et tout ce qu’il faut dans les placards (pas notre cas)
- louer de la vaisselle au traiteur (le même que le soir précédent)
- louer de la vaisselle à une société spécialisée comme par exemple
- acheter de la vaisselle et prévoir d’avoir beaucoup d’enfants et de petits enfants (et acheter des placards pour stocker le tout pendant de nombreuses années) ou prévoir de les donner ensuite (aux invités ? à une asso ?...)
- demander aux invités de venir avec leur assiette, verre et couverts, comme pour la fête des voisins ou autre regroupement déjeunatoire (la solution à laquelle j'avais pensé avant #voir le prochain billet !#)
- emprunter de la vaisselle à des voisins, une asso…
- acheter de la vaisselle jetable (plastique, bambou…)


Ma petite liste de la vaisselle biodégradable compostable (en bois, en bambou, en palmier, en canne à sucre…)** :
BIOSYLVIA
LS BIO
ECOLONOMIQUE
ADISERVE
VAISSELLE JETABLE
ESCARBOUCLE
VAISSELLE NATURE
CROCTERROIR
(BIO)SOLIA
La collection unique
Embanet

Edit : comme je ne m’appelle pas Lexie Grey, je ne me souvenais plus de ce billet…
Je complète donc ma liste (si tu me permets Petit Poison !) :
Shinichiro Ogata

Edit : suite à un commentaire sur l'article d'Envie de mai :
TABLE ET AMBIANCE (page 2 ; jetez un coup d'oeil page 4 aux verres "changez de nez")

Sûrement à compléter !

Dans ma vie idéale, je vous aurais complété les noms avec des infos sur le contenu du site, ce qu’on y trouvait (quel matériau, quels objets…), des comparaisons de prix… (un peu comme pour les alliances...)
Par exemple, BioSylvia travaille en partenariat avec des CAT.
Par exemple, CrocTerroirs nous fait partager
une vidéo qui montre la démarche équitable et écologique de la production des assiettes en graines foliaires de palmier en Inde.

Mais je me suis résolue à poster le billet en l’état. Bonne recherche !

Si vous n'avez pas de blog mais que vous avez des infos intéressantes (analyse du cycle de vie entre des couverts en plastique et en bambou...), n'hésitez pas à poster ici ou m'envoyer un mail pour nous les faire partager !


Cette vaisselle est généralement taguée « nature, écolo, verte… » mais elle reste jetable…
Il a été question d’une taxe pique-nique en France :
« La création d'une taxe "pique-nique" de 0,90 euro par kilo sur les couverts et assiettes jetables en carton non recyclable, inspirée d’un système similaire existant dans des pays comme Taïwan ou la Belgique, a également été décidée par le gouvernement : cette taxe servira à financer l’éco-participation des produits du même type mais recyclables, sans qu’il y ait ici de "bonus" correspondant sur d'autres produits. »
Source

A suivre

* Pour ne pas dire le samedi car certains ne se marient pas un samedi
** Un jour peut-être je vous raconterai en quoi sont construits ces couverts, assiettes… (PLA, CR, bambou…) Un peu comme ici.

Crédit photo : www.biosylvia.com, crocterroir, embanet, fotosearch.fr

Pourquoi passer du temps à préparer un mariage ? 2/2

Petit Poison, je vais quand même répondre à ta question !

« Pourquoi passer autant de temps à préparer des choses qui ne dureront qu'un jour, au lieu de profiter de nos amoureux ? »

Parce qu’organiser un mariage c’est organiser un évènement et que j’adore ça :
WE d’intégration, festival, soirée, fête des voisins, WE entre copains, WE de répétitions, rencontre dans le milieu professionnel…
Comme ça me fait tripper d’être orga, je l’ai souvent été et ça ne me fait pas peur d’organiser mon mariage. Je sais qu’il faut du temps mais je sais que c’est du temps que j’apprécie.

Parce que le mariage ce n’est pas mon truc !
Organiser quelque chose de nouveau amène forcément de nouvelles questions !
Certes la déco et le repas d’un mariage n’a rien à voir avec ceux d’un WE d’inté de 900 jeunes étudiants, mais le principe est le même.
Mais si je sais trouver des fournisseurs, trouver un lieu… je ne suis pas une spécialiste de mariage. Avec 3 mariages au compteur* et aucun dans le cercle des mariées, je ne savais pas qu’il fallait prendre RV pour essayer une robe, je ne savais pas qu’on ne pouvait pas se marier dans n’importe quelle mairie…
C’est normal que je prenne du temps pour découvrir ce monde meringué !


Parce que ce mariage, c’est notre mariage !
C’est passer du temps pour construire des souvenirs (uniques ?) pour Big Guy et moi. Et rien n’est trop (long) pour nous !
J’aurais eu quelques difficultés à confier l’organisation de mon mariage à un wedding planner !
Et que c’est l’occasion de faire le point, de se poser des questions… C’est pour ça que je souhaitais une « préparation au mariage »**.

Parce que je suis d’un naturel perfectionniste.
J’aime les choses bien faites, bien préparées, bien orchestrées…
Et il n’y a pas que sur la déco qu’on peut être perfectionniste (en plus ce n’est pas mon truc). Je le suis sur l’organisation en général : liste, plans, check-list…

Parce que je suis une "psychopathe".
Il y a 7 ans, j’ai passé des heures à lire, chercher, fouiner, mailer, interroger sur la contraception.
Il y a 6 ans, j’ai passé des heures à lire, chercher, fouiner, mailer, interroger sur les techniques de crochet.
Il y a 5 ans j’ai passé des heures à lire, chercher, fouiner, mailer, interroger sur la relation entre manger et l’environnement.
Je passe beaucoup de temps à chercher des infos sur l’impact écologique d’un mariage. Car c’est mon truc de me poser des tas de questions pour savoir si je contribue à sauver ou "pourrir" la planète.


Parce que je préfère passer du temps à tout passer en revue (avoir une vision d’ensemble des choses) avant qu’avoir des regrets après.
J’adore planifier, organiser, lister, checker, chercher, innover, rester dans la tradition…
Si je découvre une option tip top que je n’avais pas trouvée avant de prendre ma décision, je risque de m’en vouloir…
Ca ne m’étonne donc pas de passer du temps à me poser des questions sur tout : oui ou non… pourquoi… lequel est le plus…


Parce que je suis sensible.
Je sais que si je vois que l’un des invités ne va pas bien à cause d’un manque dans l’organisation, ça m’affectera. J’ai tendance à être sensible au bien-être d’autrui. Certes c’est une qualité me direz-vous, mais c’est aussi pervers car ça peut ternir certains chouettes moments si on n’arrive pas à se blinder et à faire abstraction.
Je sais que cette sensibilité me demander plus de préparation que d’autres. Je vais devoir répéter plusieurs fois le passage de la cérémonie où on compte parler de nos proches qui sont partis, afin de ne pas fondre en larmes…
Et je partage l’avis de Petit Poison sur le détail qui peut tout faire foirer…


« Pourquoi ne pas passer plus de temps à préparer des choses alors qu’une partie de moi en a envie ? »

Parce que j’ai une vie en dehors du mariage
Je le dis souvent à propos de ce blog que j’aimerais mieux suivre. J’ai d’autres activités qui me tiennent à cœur : un boulot que j’aime, des copains et une famille que j’ai envie de voir, des activités perso dans lesquelles je m’épanouis…
Pourtant je me suis parfois aveuglée : pendant 3 semaines j’ai raté tous les cours pour cause de blog et de préparation de mariage… Pas bien…

Parce que je n’ai pas les compétences
J’aurais adoré me lancer dans la confection de ma robe mais je ne suis pas une assez bonne couturière. Même si la préparation d’un mariage permet de développer certaines compétences, je n’avais pas envie d’y passer trop de temps non plus.

Parce que le jour J n’est pas ma finalité
L’objectif c’est une vie de couple sereine et on n’a pas attendu la demande en mariage pour travailler sur nous, notre relation, nos échanges…
Depuis le début, un de mes crédos est « si on se prend la tête à cause de la préparation du mariage, on arrête tout. » Nous ne sommes pas un couple prise de tête et j’avais cette image de dispute autour d’un chemin de table qui ne m’attirait pas du tout.
Aujourd’hui, on continue car tout est simple ou si c’est compliqué on discute et trouve des solutions !
Mais je sais que le sablier d'après jour J est beaucoup plus grand !

Parce que j’essaie de lâcher prise et de travailler sur mon perfectionnisme.
Même si pour le brunch on n’a pas toutes les assiettes identiques, ce n’est pas si grave… Même si je n’ai pas une robe telle que je l’imaginais, ce n’est pas si grave…
Parce que si on trouve sa robe au mois de septembre 2009, il est possible d’avoir une hésitation et de tout remettre en question en avril 2010… Du vécu…
Mon côté procrastineur*** me permet de balancer cette tendance à tout vouloir faire pour le mieux, à vérifier 50 fois si finalement l’autre choix n’était pas mieux…
Au moins, au dernier moment on n’a pas le temps. Donc on fonce.

Par ailleurs, j'essaie aussi d'apprendre à déléguer.
Le livre d'or que j'aurais adoré imaginer inventer? Non, j'ai proposé à un couple de copains expatriés de le réaliser, sans cahier des charges ! Inspirer, souffler, tout va bien se passer !

Parce que j’essaie de prendre du recul sur l’évènement dans son contexte.
L’évènement ne durera que 2-3 jours sur toute une vie ! Et que j’ai peut-être envie de passer du temps sur d’autres projets, avec d’autres personnes…
Par exemple, j’ai passé l’après-midi à coudre une couverture d’été pour un futur nouveau-né qui se fait attendre. Découpage, création, zig-zag, appliqué…
Je n’ai toujours décidé quel sera ma coiffure et la cérémonie n’est pas prête, mais c’était important pour moi ! Je n’aurais pas aimé me dire « mon cadeau était un truc tout prêt car le WE précédent j’avais passé 5h sur le net à chercher des photos de coiffure ! ».


Finalement, j’ai envie d’y passer du temps, mais j’essaie de me restreindre… pour des raisons toutes meilleures les unes que les autres !
Je trouve que je ne m’en sors pas si mal. J’ai su mettre le mariage de côté fin 2009 pour cause de boulot, d’activités extra pro et de préparation de voyage, puis début 2010 pour cause de voyage, retour de voyage et reprise du boulot. Puis j’ai su activer le turbo pour faire avancer plein de petites choses (faire-part, site…)

Là il va falloir que j’arrive à gérer une période dense pour le boulot et la dernière ligne droite pour le mariage !


Souhaitez-moi bon courage ! :-)

* Hors ceux où j’avais moins de 7 ans
** Même si celle qu’on a suivie n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendrais et que je souhaitais
*** Mais j’essaie aussi de travailler sur ma procrastination…

Crédit photo : www.fotosearch.fr

Pourquoi passer du temps à préparer un mariage ? 1/2

A J-85 Petit Poison nous demandait : « Pour celles qui s'y sont beaucoup investies (comme moi :p ), pourquoi ? Pourquoi passer autant de temps à préparer des choses qui ne dureront qu'un jour, au lieu de profiter de nos amoureux ? »

Puis Envie de mai lui répondait dans « Pourquoi ne pas faire un « joli mariage chic » ? »


A mon tour de répondre à la question…

Mais avant je me pose d’autres questions (of course, une seule ne me suffit pas) :
1. Est-ce que j’y passe beaucoup de temps ou pas ?
2. Est-ce qu’en moyenne j’y aurais passé plus ou moins de temps que les autres mariées ?
3. Est-ce que je pourrais y passer plus/moins de temps ?


1. « Beaucoup » est relatif, la première question est mal posée.
Depuis le début, mon crédo est « le temps qu’on passe à la préparation d’un mariage est celui qu’on veut bien y passer ». Et je suis toujours d’accord avec moi-même.
Un copain me racontait qu’on lui avait demandé de participer à la restauration bio d’un mariage improvisé qui aurait lieu en semaine un mois après la décision !

2. En moyenne, je n’ai aucune idée de combien de temps j’y aurais passé. Puis de toute façon je suis nulle pour faire des estimations de temps.
Vous avez estimé le temps passé ?
Existe-t-il des statistiques sur le temps de préparation pour un mariage ? (peut-être du côté des wedding planner…)

3. Question simple :
Je pourrais y passer beaucoup moins de temps : ne pas écrire de blog, ne pas lire de blog, ne pas participer au forum, ne pas faire des recherches aussi exhaustives, ne pas me poser autant de questions, déléguer à quelqu’un la gestion des hébergements…
Mais je pourrais y passer beaucoup plus de temps* : faire le repas du jour J moi-même, coudre ma robe, écrire vraiment tout ce à quoi je pense à propose du mariage sur mon blog, lire encore plus de blogs, construire les faire-part toute seule, faire une dizaine de magasins de robes de mariées, vouloir voir la salle absolument**…

Une autre question c’est : comment définir si le temps passé à faire telle action doit être comptabilisé dans le temps passé à préparer le mariage ?
Par exemple :
Est-ce qu’écrire ce blog fait partie du temps passer pour le mariage ?
Je sais qu’une mouche aurait pu me piquer un jour et j’aurais cherché des infos sur les bijoux responsables pour une autre raison !

A suivre !

* Non je ne suis pas normande.
** On a signé pour la salle sans que je la voie, après une visite de Big Guy.

Crédit photo : www.fotosearch.fr

Mon idée pour un budget original…

Ou du moins un budget que je n’ai pas encore croisé sur des sites ou la blogosphère.

Pas original dans le sens « moins de 2000$ » ou « ligne location de chevaux pour déplacer les invités* »… Dans le sens "approche d’un budget".

Dès le départ, je n’ai pas voulu me laisser influencer par les moyennes de budget.
Là je vous avais parlé de comment on gérait nos dépenses.
Depuis, on a notre tableau Excel qui va bien sur les dépenses et le domaine auxquelles elles sont rattachées.


J’ai eu l’idée en mars 2010 d’approcher différemment notre budget.
Dire que le costume de BigGuy était une dépense mariage est ridicule. Il n’a qu’un seul costume et je voyais plutôt ce second achat comme un investissement pour la suite de sa vie.
Idem pour mes chaussures. J’avais envie de chaussures blanches pour l’été depuis 2 saisons. Or je n’avais pas eu l’occasion, l’envie, le temps de faire les magasins pour chercher et trouver mon bonheur. Alors mes nus-pieds blancs, je sais que je les remettrai de nombreuses fois !


D’où la distinction : réutilisable / non réutilisable.
Réutilisation = investissement possibilité de remettre plus tard...
Non réutilisable = seulement pour le jour J, consommable le jour du mariage


A la fin on pourra dire le montant qu’on a dépensé pour le jour J et le montant de ce qu’on a investi pour la suite (réutilisable pour nous, donné en cadeau à des invités…)

Vous en pensez quoi ? Ca vous dit de tester la formule pour avoir le % de réutilisable de votre mariage?
Pour les critères, on pourra en reparler !

* Là j’invente…

Crédit photo : www.fotosearch.fr

Apprendre à accepter d'être prise en photo

Ce billet m’a été inspiré par Envie de mai dans ce billet.
Elle me demandait : Comment tu t’es réconciliée avec les photos où tu es dessus ?

Toute une histoire…
Progressivement. D’abord parce que je le voulais.
J’avais de tas de bonnes raisons de ne pas « refuser d’être prise en photo » :
- C’est fatiguant de fuir les paparazzis. Ca m’a pourri des soirées. On me traquait, je me cachais… Crevant ! On profite beaucoup moins des soirées, on est frustrée, un peu triste de voir ceux qui se laissent prendre en photo simplement…

- Ca m’embêtait qu’on me disait “ah bon t’étais en vacances avec eux?” parce que je n’étais sur aucune photo. Dommage… Je n’ai pas de souvenirs de moi en photo…
- Je me trouvais égoïste car j’adorais prendre des photos des autres.
Alors j’ai DECIDE d’inscrire ce blocage dans ma To-Do personnelle…

J’ai osé, un peu…
Je me prenais moi-même en photo donc j’avais la maîtrise de la diffusion, de la suppression, du jugement…

J’ai osé, un peu plus…
Je prenais mon temps, je me détendais, je me « forçais » un peu à sourire (quelqu’un qui fait la gueule à moins d’aura positive que quelqu’un d’ouvert)

J’ai osé, beaucoup…
Photos de groupe, portrait… Je les regardais, me forçais à détecter tout ce qui était cool chez moi.

Mais aussi :
- J’ai rencontré des copains/copines qui étaient cools et qui me mettaient super à l’aise "en groupe".
- Je me suis acceptée telle que j’étais (même si j’avais déjà beaucoup d’avance par rapport aux autres filles sur l’acceptation du « corps non parfait »)
- J’ai commencé le théâtre, enfin… ça a dû m’aider…
- Je me suis acheté mon premier appareil photo numérique*.

Bref, plein de petits riens qui font qu’aujourd’hui je prends plaisir à poser pour des copains et pour ma famille, voire pour des inconnus**.


Cependant, le travail n’est pas fini :
Autant en amont (apprendre à mieux se connaître pour savoir comment se mettre en valeur… ce que je ne sais pas vraiment faire aujourd’hui)
qu’en aval (accepter que sur telle photo l’œil soit de travers, sur telle photo les épaules soient vraiment visibles, accepter le petit bourrelet qui dépasse sur celle-là, accepter le sourire non symétrique…)

Aujourd’hui ce n’est pas un sujet particulier d'angoisse pour le mariage et c’est cool !

Bonus : Extrait de la réponse d’Antoire Morfaux, photographe de mariage :
Ce n’est pas forcément avec les personnes les plus photogéniques que je réalise les plus belles photos, mais c’est avec les plus expressives. Je ne cherche pas à réaliser des photos de magazines, mais à retranscrire les émotions. Le plus important pour moi, c’est que les personnes que je photographie soient à l’aise devant l’objectif. Lorsqu’elles sont un peu gênées, je leur montre un aperçu sur l’appareil, et elles se rendent compte qu’elles apparaissent à leur avantage. Ensuite elles sont beaucoup plus détendues!

Et vous, les photos du jour du mariage, vous en pensez quoi ? Ca vous fait peur ? Il vous tarde ? Des trucs et astuces ?

* Le jetable a dû bon de temps en temps ! Super pratique pour essayer, effacer, recommencer…
** En acceptant qu’il est possible que je finisse dans le musée des horreurs car les photos ça se rate… tant pis ! C’est le risque !

Crédit photo : www.fotosearch.fr