mercredi 18 août 2010

Quelques définitions pour voyager durable (éco tourisme responsable solidaire équitable écolo durable autrement)

Quelques définitions : voyager durable (éco-tourisme-autrement-responsables-solidaire-équitable-écolo-durable-autrement-participatif)…
Oui mon titre ne veut rien dire… Durable c’est très très vague. Mais ça englobe les points généralement cités dans les piliers du développement durable (économie, social, écologie et gouvernance) et ça me va bien !

Sans faire un exposé exhaustif, j’ai essayé de vous compiler quelques définitions (liens hypertextes - source), car même si les concepts de durable, solidaire et équitable me sont familiers, adapté au tourisme, je suis moins à l’aise…
C’est une compilation car je ne souhaite pas prendre le temps de les analyser, de voir si les adjectifs sont parfois utilisés à mauvais escient*…
Ca vous permettra de cibler les MOTS-CLES qui VOUS intéressent :
tourisme durable, écotourisme, tourisme vert, tourisme nature, tourisme équitable, tourisme responsable, tourisme solidaire, écovolontariat

Si vous voyez des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part !

Le tourisme durable, d'après l'Organisation Mondiale du Tourisme, doit :
1. exploiter de façon optimum les ressources de l'environnement qui constituent un élément clé de la mise en valeur touristique, en préservant les processus écologiques essentiels et en aidant à sauvegarder les ressources naturelles et la biodiversité ;
2. respecter l'authenticité socioculturelle des communautés d'accueil, conserver leurs atouts culturels bâti et vivant et leurs valeurs traditionnelles et contribuer à l'entente et à la tolérance interculturelles ;
3. assurer une activité économique viable sur le long terme offrant à toutes les parties prenantes des avantages socioéconomiques équitablement répartis, notamment des emplois stables, des possibilités de bénéfices et des services sociaux pour les communautés d'accueil, et contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté.

Le développement durable du tourisme requiert la participation, en connaissance de cause, de tous les acteurs concernés, ainsi qu'une forte direction politique pour assurer une large participation et l'existence d'un consensus. Le tourisme durable est le fruit d'efforts permanents et il exige le contrôle constant des effets de cette activité, ce qui suppose l'adoption, chaque fois qu'il y a lieu, des mesures préventives et/ou correctrices nécessaires.

Le tourisme durable devrait aussi satisfaire, au plus haut niveau possible, les touristes, et qu'il représente pour eux une expérience utile en leur faisant prendre davantage conscience des problèmes de durabilité et en encourageant parmi eux les pratiques adaptées.
L'écotourisme est une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l'environnement et au bien-être des populations locales.
C’est «une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales». Il se distingue donc du tourisme «vert», qui se déroule aussi dans la nature, par sa dimension engagée : éducation et participation à la préservation de l’environnement, contribution à l’économie locale. Il se pratique généralement en petits groupes, au sein de petites structures.
Société Internationale de l’écotourisme : http://www.ecotourism.org/

L'écotourisme est un sous ensemble du tourisme nature, qui respecte une certaine éthique dont les composantes sont la protection de la nature et les retombées directes aux populations locales leur permettant de contribuer à leur bien-être.
Le terme tourisme nature englobe de manière plus générale l'ensemble des activités touristiques pratiquées dans la nature, y compris certaines activités qui n'apportent pas grand chose de positif aux populations locales et qui peuvent dégrader sérieusement l'environnement (le quad par exemple...).

L'écotourisme est une forme de tourisme durable, c'est à dire qu'il tend à minimiser l'impact sur l'environnement naturel pour sa préservation à long terme, mais il ne se contente pas d'une approche écologique passive (économie d'énergie, utilisation d'énergies renouvelables, traitement des rejets...), il implique également une participation active des populations locales et des touristes à des actions de sauvegarde et d'éducation à la sauvegarde de la biodiversité (reforestation, protection de la faune et de la flore, réintroduction d'espèces menacées...).

Le site Ritimo nous donne 3 définitions (responsable, équitable et solidaire) :
Le tourisme responsable, (Ritimo), axé sur la connaissance des réalités locales, de la culture, des modes de vie et aussi de la situation politique et sociale de tel ou tel groupe. Il alterne en général activités culturelles et rencontres avec des acteurs locaux (association, projets sociaux).
Le Tourisme responsable insiste sur les rencontres culturelles et sociales et la connaissance des réalités locales.

Le tourisme équitable, (Ritimo), s'inspirant des principes du commerce équitable. Il insiste plus particulièrement sur la participation des communautés d'accueil, sur les prises de décisions démocratiques, sur des modes de production respectueux de l'environnement et sur une juste rémunération des prestations locales.
Le tourisme équitable s’applique sur les principes du commerce équitable. Les opérateurs touristiques sont en partenariat direct avec les communautés locales, qui sont rémunérées équitablement et participent directement à l’élaboration commune et à la gestion des séjours.
Le Tourisme équitable s'inspire du commerce du même nom et insiste sur la juste rémunération des acteurs locaux et l'achat de produits respectueux de l'environnement. Le tourisme solidaire, (Ritimo), s'inscrivant à la fois dans une perspective "responsable" et "équitable", mais plus directement associé à des projets de solidarité : soit que le voyagiste soutienne des actions de développement, soit qu'une partie du prix du voyage serve au financement d'une projet de réhabilitation ou d'un projet social.
Il insiste particulièrement sur :
- La sensibilisation des voyageurs et la préparation au voyage,
- Les possibilités de contact avec la population locale : rencontres, activités culturelles, logement chez l'habitant.
- Les problématiques environnementales : sensibilisation et responsabilisation des voyageurs, gestion des déchets, gestion des ressources.
- L'implication dans un ou plusieurs projets de développement local déterminés par la population d'accueil
- Les retombées économiques locales
Mais c'est une solution encore onéreuse : Le tourisme solidaire s'adresse à des voyageurs habitués à partir en groupe et en "voyage organisé". Il est donc, malheureusement, loin d'être accessible à tous les budgets.

Le tourisme solidaire est fondé sur le respect de la personne, des cultures et de la nature avec l’objectif de profiter directement aux pays du Sud, en valorisant les ressources et le patrimoine locaux. Il s’inscrit dans une logique de développement des territoires et d’implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique.

Le Tourisme solidaire tente le mélange du tourisme équitable et du tourisme responsable et participe en outre au financement de projets locaux culturels ou social.

Le tourisme équitable et solidaire est ainsi un outil d’aide au développement local des territoires d’accueil du voyageur. L’ensemble du projet (activité touristique et programmes de développement) est élaboré et géré en partenariat étroit et équilibré avec les communautés locales et leurs représentants. Le voyageur a donc la garantie que les sommes qu’il paie sont reversées en grande partie aux populations locales, qui gèrent l’activité et accroissent en conséquence leur autonomie.

Ecovolontariat : (Guide Routard)
Il s’agit de missions de bénévolat dont le but est de soutenir des actions de recherche et de protection de l’environnement, directement sur le terrain, en compagnie de professionnels (botanistes, océanologues, etc.). Il faut savoir en effet que bon nombre de programmes de recherche manquent de financements et ne pourraient pas exister sans l’aide des écovolontaires. La dimension pédagogique est indéniable.
De plus, les écovolontaires ont souvent accès à des zones interdites aux touristes, où ils peuvent entrer en contact très étroit avec une espèce et vivre ainsi une expérience privilégiée. La plupart du temps, il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances spécifiques.
En revanche, les programmes de volontariat sont rarement gratuits.


* P'têt qu'un jour je reprendrai le billet pour le rendre plus clair. Pour l'instant, vous avez les sources des extraits de ce billet au fil de l'eau.

** Ritimo : Réseau des centres d’information et de documentation pour le développement et la solidarité internationale.

Crédit photo : www.fotosearch.fr

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