jeudi 15 juillet 2010

Pérégrinations sans stress autour de ma robe

Ou pourquoi je dirai le 30 juin 2010 que les vendeuses du magasin de robe continueront à m’étonner jusqu’au bout :

- 1er RV (8 septembre 2009) :
ma mère s'était occupée de prendre RV. Mais l'essayage des robes s'est fait avec… ma mère car elles étaient occupées (on avait pris RV) et achat de la robe. C’est elle qui s’est retrouvée avec ma vie entre les mains, qui avait la lourde tâche de me retrouver dans le tulle blanc afin que je n’étouffe pas !

- 2ème RV (12 mars 2010) :
je prends RV en fin de journée avec ma sœur car elle ne pourrait sûrement pas être là le jour de l’essayage pour les mesures et elle souhaite voir la petite merveille pour choisir mes bijoux. Là ma robe est au dépôt et il est trop tard pour aller la chercher… Ni ma sœur ni moi n’habitons là… on doit pourtant revenir le lendemain en modifiant notre emploi du temps…
Le lendemain, la vendeuse me proposera une réduction sur un éventuel voile (d’une centaine d’euros à 90…). Mais je ne prendrai pas de voile...

- 3ème RV (21 mai 2010) :
il est temps de prendre mes mesures pour ajuster le modèle de stock à ma taille…
Alors que j’aurais pu faire ma cliente chiante et exiger qu’une couturière soit là le samedi car je n’habitais pas sur place, j’ai pris un jour de RTT exprès pour y aller le vendredi.
J’y vais avec ma mère, ma sœur (qui finalement pouvait être là) et une copine expatriée (celle du livre d’or). Là on attend 20 bonnes minutes… car elles ont perdu la robe… Véridique… En fait elle était juste stockée dans le magasin et non au dépôt… Quelles péripéties…Le stress était palpable de leur côté, les excuses pleuvaient « on est vraiment désolées » « mais ce n’est pas grave »…
Encore une fois, je reste hyper cool, ce n’est qu’une robe… Mais face à tant de calme, la vendeuse est désarçonnée et m’offre un sac… pas vraiment mon style… Quand mon honnêteté me pousse à lui dire « merci… mais non »… mes trois compagnes me font les gros yeux « on ne refuse pas un cadeau »… Je me laisse influencer… en pensant à un futur don…
Je prends RV pour le mois de juin, pour récupérer ma robe réajustée.

- 4ème RV (30 juin 2010) :
décidément cette robe aime jouer, comme sa propriétaire. Elle aime jouer à cache-cache. Car cette fois-ci, les vendeuses trouvent deux robes à mon nom, mais ce n’est pas ma robe, et la même robe que moi… mais qui appartient à d’autres filles…
Là j’en rigole… mais j’en rigolais aussi là-bas. Les vendeuses… beaucoup moins. Elles se confondaient encore en excuses. L’une d’entre elles s’est aperçue qu’avec moi elle pouvait se lâcher* « ah non mais c’est que votre robe elle sera prête la semaine prochaine ». Et non je n’ai pas mis le feu à son magasin !

Ce qui m’a un peu moins fait rire, c’est quand elle a pris mon nom, elle a envoyé le sachet contenant le tissus pour l’étole à l’atelier. Alors que ma mère était venue exprès, trouvant un créneau dans un timing serré, pour le déposer. Pas cool d'être autant désorganisé...


Et ce qui m’a un peu désespéré tout en me faisant sourire, c’est la remarque « désolée, on en a pour 15-20 minutes car on avait oublié de rajouter les boutons »… Pas grave, je suis avec ma sœur…


Et vous, vous sauriez rester calmes dans ses situations ?

Après tout, remettons les choses dans leur contexte. On ne parle ici que de la robe, que d’un détail le jour J. Il est possible de se marier en PQ… alors détendez-vous mesdemoiselles. Ressembler à certaines filles « boules de stress » que j’ai croisées dans ce même magasin ne vous apportera rien… Inspirez, soufflez, tout va bien se passer…

* Car après avoir croisé d’autres clientes, ça ne doit pas toujours être le cas !

Crédit photo : www.fotosearch.fr

4 commentaires:

  1. Moi je garde mon calme jusqu'à un certain point.
    Je suis ravie de voir que je ne suis pas la seule à être tombé sur des drôles de vendeuses.

    Ce qui m'a déplu, de profiter de notre réverie pour nous faire acheter tout le magasin (là aussi le regard de ma mère m'a fait vite redescendre sur terre).
    Quand toi tu arrives à rester zen, elles trouvent le moyen de te faire stresser.
    J'ai donc envoyé boulet la vendeuse (oups) qui ne s'est donc plu occupée de moi le dernier jour des essais et à céder sa place à une collègue.

    Parfois il faut aussi ce faire entendre, avec la somme qu'on met dans cette robe, on a droit à un minimum de respect.

    J'admire ton calme.

    RépondreSupprimer
  2. C'est vrai que si on ne sait pas trop ce qu'on veut, à plusieurs on est plus forte pour dire "non je ne repartirai pas avec la robe à 3500€ qui me va si bien, le voile, les chaussures, le collier, les gants et l'étole !"

    RépondreSupprimer
  3. Je ne suis pas sûre que j'aurais pu rester calme, je suis plutôt gentille, mais je crois que j'aurais fondu en larme à la troisième ou quatrième péripétie. Et quand je te relis, je plussoie fortement mon choix :P

    RépondreSupprimer
  4. J'avoue que je peux fondre en larmes pour bien moins. Comme quoi, la préparation mentale est essentielle !

    RépondreSupprimer