Mercredi 28 juin : J-3 : quand la robe ne va plus… 1/3

Je vous disais ici que j’étais hyper confiante : « j’y vais, je récupère ma robe** et je passe la journée avec ma sœur… »
Au programme :
- robe
- trouver des ongles autocollants pour me consoler d’avoir cassé tous les miens en jouant à la future mariée bricoleuse
- jouer à éliminer tous les poils disgracieux de nos personnes
- prendre du bon temps : aller boire un verre, se balader au soleil…

Pendant qu’elles cherchaient ma robe, on a pris des photos rigolotes avec le miroir*. Puis on a parlé à la future mariée dans plus de 15 jours (elle a tapé 4 !). Son sac d’urgence était déjà prêt : pansements, spray, mouchoir…
Ah oui, tiens… moi aussi je le ferai… En tout cas, merci chère demoiselle de ne pas m’avoir lancé un regard horrifié. Juste interloqué « elle se marie vraiment dans 3 jours celle-ci ? ».

Après la recherche de la robe, l’envoi de l’étole en retouche ainsi que la couture des boutons à l’arrache, voilà enfin ma robe…

Petit à petit, je découvre l’ampleur des « dégâts » (oui, osons les grands mots !) :
- la vendeuse 2 a fait 2 étoles avec le morceau de tissus. Alors que la vendeuse 1 m’avait donné les dimensions pour une étole de mariée. Là j’ai donc 2 mini-étoles.
« Mais j’en voulais qu’une ! »
« Au moins là vous en avez deux… »
Ah oui ? Quel intérêt vu que je suis la seule mariée ?!

- le soutien-gorge se voit énormément. La robe a toujours été beaucoup trop large, donc je n’avais pas vu qu’elle faisait une sorte de V léger dans le dos, qui dévoilait le derrière du soutien-gorge. En un mot : hideux. La vendeuse 2 pense tout résoudre en me disant « vous n’avez qu’à baisser le soutien-gorge ».
Bonne idée, comme ça le devant m’arrive au milieu des seins et c’est tout simplement hyper désagréable et le mot « soutien** » perd tout son sens. J’essaie sans soutif, ça pourrait passer car la robe est coquée… mais bon…

- Un truc me gêne : la robe est large. Je dis qu’il est hors de question que je passe mon mariage à remonter ma robe bustier toutes les 30 secondes. La vendeuse 2 me dit que tout va bien.

- Oui les boutons ont été rajoutés comme prévu. Sauf qu’au lieu d’être espacés comme sur toutes les autres robes, il y a au moins 3 cm entre chaque bouton et 2 fois moins de boutons. Forcément, comme ils viennent de les coudre, je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’était « histoire d’en être débarrasser plus vite »… Ce qui est confirmé par la remarque de la vendeuse 2 « on n’en avais pas plus »… mais bien sûr… dans un magasin de robe de mariée, manquer de boutons blancs…

Mon sourire a perdu de son intensité… car je pressens un peu la suite…

La vendeuse 1, celle qui s’est occupée de moi depuis le début arrive. Là elle confirme que ça ne va pas du tout, que j’ai maigri depuis la dernière fois et que je perds ma robe.
Autant ça confirme mon sentiment de flotter dans ma robe, autant je suis surprise car je ne me suis pas aperçue que j’avais maigri entre mai et juin.

Après réflexion, j’ai compris que depuis le voyage du mois de janvier, la plupart de mes pantalons étaient trop larges, donc un peu plus ou un peu moins je n’ai rien senti… La seule chose que j’ai souhaité et appliqué, c’est de mieux manger pour être moins fatigué. Ca a marché, j’ai pu faire plein de choses… et finalement perdre du « surplus » n’a été qu’un effet secondaire… Comme quoi le corps s’autorégule bien tout seul avec une alimentation un peu plus saine !

Du coup, en parallèle de la réflexion « et si on allait acheter un autre soutien-gorge qui s’accroche au niveau du ventre »… Tiens, quelle bonne idée le premier jour des soldes***…
On en vient à la conclusion qu’il allait falloir la retoucher… une fois que je serai fixée sur le soutien-gorge.
Dans ma tête, ce n'est pas trop la panique car au pire, si je ne trouve rien, je ne mettrai pas de soutif, ma poitrine me le permet !

Puis d’ailleurs "il est midi"… me font remarquer avec insistance les vendeuses...
Je souris intérieurement en imaginant d’autres clients leur répondre sèchement que si elles étaient organisées, j’aurais commencé mon essayage à temps et on n’en serait pas là…

S’en suit un marathon dans le centre commercial le premier jour des soldes :

Je vais ressayer la robe turquoise qu’on ne valide pas donc je rends les chaussures… que je n’aurais même pas essayées avec ma robe… comme quoi… Puis je finis par me mettre à la priorité du moment :

Etam : y’a un soutif qui s’accroche sur le ventre… mais il n’est pas fait pour les bustiers, il est « pointu » sur le haut. On ressort avec des coussinets pour l’effet push-up. A ajouter au soutif actuel qu’on coudrait à la robe le jour même pour ne pas qu’il se voit… Je ne sais plus trop pourquoi la vendeuse est venue à nous parler de ça... Je n'en ai pas besoin (mais sur le moment...)

Cannelle (?) : je découvre les coques, un soutif qui se colle à la poitrine et qui n’a pas d’attache dans le dos…
Etam : ma sœur m’indique que la vendeuse d’Etam l’a hyper bien renseigné sur cette chose qu’elle a elle-même porté le jour de son mariage. Franchement, merci madame car prendre le temps d’expliquer tout ça le premier jour des soldes... franchement merci… De mon côté je faisais la queue derrière 10 filles…

On rend les trucs tout gluantmoelleuxliquides, on prend les coques et on file au magasin de robe.

A suivre !

* On se voyait en plusieurs fois dedans… oui un rien nous amuse…
** Même si je n’ai pas énormément de choses à soutenir… quand même…
*** Rappelez-vous, je n’aime pas faire les magasins… et en période de soldes, seule la 3ème démarque ne me fait pas trop peur…

Crédit photo : www.etam.com