Mardi 29 juin : J-4

Comme j’étais sur mon PC une partie de la nuit, je m’octrois une grasse matinée (jusqu’à 11h, ça reste correct). Je me lève à temps pour aller acheter quelques emplettes au marché. Je me retrouve à raconter au monsieur qui vend des framboises que je me marie. Alors il criera* « bon mariage » quand je partirai. Tout a commencé quand il m’a souhaite un bon WE (tiens… on est pourtant mardi… est-ce que je dégageais des ondes qui disaient « vivement ce WE » ?).

Puis je réponds aux réponses de mails que j’ai, je passe quelques coups de fils. Le temps passe vite mais tout avance sûrement. Je ne pense ni coiffure, ni chaussures.

Par exemple, je téléphone au producteur de notre ancienne AMAP pour savoir s'il est possible d'acheter les légumes bios (qui seraient donc "locaux") chez lui. Finalement je ferai le choix de les acheter en magasin... c'est possible (TOUT est possible !) mais pas envie d'organiser, de chercher, de modifier les menus...

Je relis un texte et me dis « tiens, si je changeais tel texte dans la cérémonie »…
J’écoute une musique et me dis « tiens, si je modifiais la playlist »…
Petit Poison, t’as compris pourquoi je ne me suis pas activée plusieurs mois avant ?

Je reçois un coup de fil « tous nos vœux de bonheur » d’une destinataire d’un faire-part de courtoisie… Ca fait plaisir finalement ces attentions de personnes qui ne nous connaissent que par procuration…

Tout avance sûrement, le jour J approche. A part ces histoires futiles (mais ultra-méga importantes à la fois (3° degré venant de ma part) !) de coiffure et chaussures, tout va bien… Je suis vraiment contente !

Je pars récupérer des affaires pour le mariage dans un garage, mais vu que le train de Big Guy aura plus de 2h de retard, j’aurais l’occasion de papoter tranquillement avec une de mes rares copines mariée (en 2008).
Son conseil du jour ? Laver la chemise du marié, sinon ça irrite au niveau du col. On le lui avait donné, elle ne l’avait pas suivi, le marié a regretté.
De notre côté, elle n’a pas été lavée par nous mais elle est passée au pressing pour être repassée… Aura-t-elle été lavée ? Nous ne le saurons jamais…

Je pars chez ma cousine pour lui déposer une perforatrice… que j’oublie… (oui, une autre caractéristique de Melle Mia est d’être tête en l’air).
On valide quelques éléments graphiques pour le mariage avant que j’aille me promener** pour récupérer mon cher et tendre à la gare.
:-)

Il pose ses affaires et on repart chez ma cousine… sans la perforatrice… il y a des jours sans.

Je fais rire sa coloc en disant « oui je sais que c’est un peu au dernier moment, mais si j’avais tout fait avant, je serai quand même là ce soir car j’aurais d’autres idées. »
Le pire c’est que c’est un peu vrai…

Je découvre la boîte de la copine qui s’était proposé de l’acheter. Elle l’a faite (!) et le résultat est vraiment tip top. Chapeau bas…

Pendant mon interlude routier, elle a vachement avancé ! On valide, on teste, on modifie avant de repartir… car elle bosse le lendemain !

De notre côté il est trop tard pour s’entraîner à bouger nos corps (…), mais j’arrive à motiver Big Guy pendant 10 minutes à peine pour lui proposer une nouvelle musique… Il est… enchanté… Oui c’est ça, je réalise son rêve…

Je termine cette journée qui ressemble un peu à des vacances, en finalisant les textes de certaines affiches. Et j’apprends qu’une des invités ne viendra pas.

Allez, je vous laisse… à J-3…

* Oui, les marchands des marchés crient souvent !
** Façon élégante de dire que je me suis perdue… bien comme il faut. Du genre à faire deux fois la même erreur, à me retrouver dans des ruelles inconnues… Alors que j’étais à 100m de lui, j’ai mis 1/4h à arriver… No comment… Pourtant d’habitude je gère la navigation… Mais je sais pourquoi je préfère le métro !***
*** D’ailleurs, le 26, j’ai oublié de raconter une rencontre dans le métro. Une discussion ouverte suite au livre de cuisine que je feuilletais pour chercher des idées pour le brunch, avec ma voisine d’à côté, mariée depuis un bout de temps ! J’adore les rencontres du métro… les gens me parlent souvent…

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